Les traumatismes – ou stress traumatiques – ont une incidence directe sur la qualité de nos chaînes musculaires, de nos fascias et sur l’amplitude de notre respiration. La quasi totalité de la population occidentale présente des « adaptations négatives de la dynamique corporelle » sous la forme de multiples pathologies pas forcément douloureuses, mais qui engagent des limitations, des contraintes et des douleurs sur le plan psychologique. Redonner à nos corps les valeurs de « sortie d’usine » qui auraient dû se présenter sans l’incidence des stress sur la croissance, active naturellement un processus de rétablissement global.
Les événements traumatiques font intégralement partie de nos existences. Que ce soit sous la forme de chocs violents ou/et de climats de stress chronique, ils ont une incidence directe sur la qualité de notre corps, et ceci durant toute la croissance.
Au terme de celle-ci, soit vers l’âge de 21 ans, nous sommes plus ou moins encapsulés dans une structure morpho-psychologique qui assure le bien-être pour certains, mais aussi un mal-être chronique pour d’autres. Ainsi, nombreux sont ceux qui butent continuellement sur les mêmes obstacles et les mêmes difficultés, et ceci malgré des thérapies qui n’impliquent, et donc n’affectent, pas le corps.
For heureusement, ce n’est pas une fatalité. Engager des habitudes de vie qui visent à connaître son corps, assouplir la morphologie, allonger la course respiratoire et commuter des réflexes mentaux part des actions concrètes, permet de réactiver un processus naturel de rétablissement. Nous ne pouvons pas agir sur les événements traumatiques du passé, mais nous pouvons effacer les incidences traumatiques par un processus de résilience corporelle.
Etes-vous encapsulé pour le meilleur ou pour le pire ?
► la capacité de concentration est réduite. Un corps encapsulé et dérangé par des mémoires traumatiques est en état de stress permanent. Une grande partie de son énergie est consacrée à assurer la survie ou/et à fournir des efforts trop importants pour réaliser les tâches usuelles de l’existence ;
► le mental est dominant. Les mémoires traumatiques du corps envoient continuellement des informations sous la forme de ressentis désagréables, parfois difficiles à identifier. (anxiété, agitation, angoisse, crises de panique, etc.). Un mental apaisé fait généralement silence lorsqu’il n’est pas sollicité. En passant du mental au corps, les « informations » deviennent des émotions distinctes qui se manifestent en accord avec les événements réels de l’existence ;
► vos réflexes prédominants face à la vie sont la peur, l’appréhension, le stress, la culpabilité, la solitude, etc. Une croissance affectée continuellement par ces réflexes engage également une fermeture sur le plan corporel sous la forme de fatigue chronique, de vertiges, de difficultés de concentration, de douleurs dorsales et d’autres adaptations sur le plan de la morphologie.