Sous l’angle morpho-psychothérapeutique, les troubles désignés comme « psychologiques » ou « mentaux » ne peuvent se soigner en profondeur sans une intervention sur le corps.

En effet, le plus souvent causés par des traumas anciens, parfois sévères et non soignés, ils empêchent le développement harmonieux de notre corps, pour présenter à terme ce que nous nommons un « encapsulage morpho-psychologique ».

Au terme de la croissance, soit vers l’âge de 21 ans, notre structure identitaire est plus ou moins figée pour le meilleur, mais aussi pour le pire.

Cet encapsulage est caractérisé par un manque global de souplesse corporelle et à terme par différentes adaptations dites négatives de la verticalité. (scolioses, lordoses, cyphoses, cage thoracique en inversion, bassin oblique, genoux en X, pieds en inversion, etc).

Les événements traumatiques font intégralement partie de nos existences. Que ce soit sous la forme d’un choc violent ou/et d’une croissance vécue dans un climat de stress chronique, ils ont une incidence directe sur la qualité de notre corps, et ceci durant toute la croissance. Au terme de notre celle-ci, soit vers l’âge de 21 ans, nous sommes plus ou moins encapsulés dans une structure morpho-psychologique qui assure le bien-être pour certains, mais aussi un mal-être chronique pour d’autres. Ainsi, nombreux sont ceux qui butent continuellement sur les mêmes obstacles et les mêmes difficultés, et ceci malgré des thérapies qui n’impliquent, et donc n’affectent, pas le corps.