Problème/difficulté : Angelika, 32 ans, est une maman de deux enfants de 5 et 2 ans. Elle se plaint de jambes lourdes, de migraines, de vertiges et de tensions dans la nuque.

a little girl in a pink dress walking down a hill

Bilan morpho-psychologique : Angelika présente une bonne verticalisation, un “tombé des épaules” correct et symétrique ainsi qu’une bonne souplesse globale. En posture, ses jambes sont bien alignées du bassin jusqu’à l’extrémité des pieds, qui par ailleurs présentent une ouverture symétrique. Ses épaules sont légèrement en inversion. J’en déduit que les causes de ses tensions et de ses lourdeurs des jambes sont plutôt d’origine exogène, ce qui présage un traitement court et efficace.

Angelika est une personne sensible, qui réagit plutôt fortement aux événements de la vie, et ceci tant en positif qu’en négatif. Du coup, en situation de stress, elle tend à respirer trop “haut”, soit au niveau de la cage thoracique, ce qui engendre des tensions dans les épaules et dans le cou. Par ailleurs, sa fréquence respiratoire est trop rapide, ce qui engendre une sur oxygénation globale qui se manifeste effectivement par des tensions sur les fascias et les muscles sur l’ensemble du corps, mais ressentis chez elle essentiellement au niveau des jambes.

Soins morpho : Je propose à Angelika la formation/thérapie classique qui mène de l’apprentissage du Souffle profond à la posture essentielle. Celle-ci est très réceptive tant sur le plan physique que mental. En quatre séances et du travail à domicile, les maux de têtes, les tensions dans la nuque et les vertiges se sont bien atténués. Elle demeure cependant assez soucieuse, stressée et souvent fatiguée.

Soins psycho : Angelika est très lucide sur l’origine de ses tensions. L’arrivée de son second enfant a été un peu compliquée et a engendré de grands changements au niveau de son organisation familiale. Elle a l’impression d’avoir agit “la tête dans le guidon”, soit sans véritable recul et des prises de dispositions plus pérennes. Je l’encourage à prendre du recul sur l’illusion d’être toujours une “bonne” mère ainsi qu’à démarquer clairement des temps qu’elle doit prendre pour elle, et pour elle seulement. Elle sent que le fait que son second enfant soit une fille soulève des émotions profondes et confuses. Elle souhaite poursuivre la thérapie pour tenter de dénouer ce qui se trame derrière ses ressentis.