Module 4 – L’état de tes émotions : la colère

SCRIPT :

En effet, lorsque nous sommes en pleine santé, nous vivons intensément ces émotions lorsque bien sûr, les événements de la vie s’y prêtent. A contrario, lorsque nous sommes dérangés par des événements contrariants, nous vivons du stress. Lorsque par le passé, nous avons subi des chocs émotionnels ou des traumatismes, ces stress se sont inscrits dans nos corps et se manifestent sous des formes plus sournoises : de l’anxiété, de l’angoisse, de la panique, voire des sentiments de déréalisation, de dépersonnalisation et à l’extrême, la manifestation d’hallucinations. À l’origine, ces troubles sont toujours des manifestations de la dégénérescence de stress post-traumatiques qui n’ont pas été soignés à temps.

De ce fait, les émotions dites essentielles se perdent un peu dans ces manifestations. Certains deviennent incapables de se mettre en colère, alors que d’autres se fâchent pour un oui ou pour un non. Certains ont peur de tout et de rien. Certains ressentent un sentiment chronique de tristesse, etc. Je ne parlerai pas forcément de la joie, car elle est spontanée lorsque nous sommes au clair avec la peur, la tristesse et la colère. Elle s’impose lorsque nos anxiétés, nos angoisses, etc. sont reconverties en émotions distinctes.

Dans les trois modules qui suivent, nous allons faire un état des lieux sur ton ressenti de chaque émotion, à commencer par la colère. Je te rappelle que cette pratique a déjà un effet thérapeutique, car tu vas juste prendre le temps de renouer avec tes émotions, ou peut-être de réaliser que tu vis un blocage émotionnel. Ce n’est pas grave, car le but de toute la formation « du mental au corps » est justement de renouer avec celles-ci, tout en constatant le déclin des manifestations anxieuses.

Passons maintenant à la pratique. Dans ton endroit préféré, programme ta minuterie sur 5 minutes et ressens au niveau de ton ventre la manifestation de ta colère. Pour t’aider, pense au dernier événement de ta vie qui t’a mis en colère. Ce peut-être le jour même ou un jour passé. Dans tous les cas, il y a bien des chances que tu butes sur le dernier instant significatif de colère qui a marqué ta vie.

Une fois l’événement en question à ton esprit, concentre-toi sur ton ventre et ressens effectivement que cette colère n’est pas dans ta tête, mais bien dans ton ventre, au niveau du diaphragme, de la zone dite métabolique.

En effet, le ventre est la caisse de résonance de nos émotions, j’en parlerai de manière plus précise dans le parcours théorique. À ce stade, nous ferons un état des lieux dans une autre démarche, nous passerons à la partie thérapeutique.

Autant que possible, reste en communion avec le ressenti de cette colère jusqu’à la fin de la minuterie. À terme, complète ton dossier de formation en répondant aux questions et conserve précieusement le document.

Maintenant, à toi d’agir !