SCRIPT :

Une fois n’est pas coutume, je vais évoquer une étude citée par Boris Cyrulnic, et très bien racontée dans l’une de ses conférences dont vous trouverez la référence plus bas.

Une recherche a démontré qu’en provoquant de légers stress artificiels sur des mères enceintes, trois types de réactions sont constatés de la part de leurs embryons, lesquels, effectivement, respirent un liquide amniotique soudainement chargé d’adrénaline, une hormone de stress.

Les premiers, que l’on va nommer les indifférents, certes ressentent, mais réagissent à peine aux stimuli ressentis par la mère. Les seconds, que l’on va nommer les concernés, vibrent au même niveau que leur mère, puis retrouvent leur calme également. Les derniers, que l’on va nommer les éponges, s’emballent, flippent et tardent à retrouver leurs esprits.

En bref, cette étude démontre que dès la naissance, nous ne sommes pas égaux face aux stimuli, et donc face aux traumatismes. Je le ressentais et cette étude m’a effectivement conforté. Cela signifie que dans nos gènes, nous contenons une sensibilité potentielle qui va nous rendre, les uns presque indifférents, les autres plus réactifs et les derniers très réactifs face aux événements de la vie. Dans un même contexte, scolaire ou professionnel, certains acceptent avec indolence l’autorité, alors que d’autres s’y opposent systématiquement.

Ces différences font que certains deviendront d’excellents administrateurs, d’autres des sociaux, et d’autres enfin donneront naissance par exemple, à un groupe de rock nommé Pink Floyd ou à des romans que des réalisateurs transformeront en films à succès, tels que Blade Runner, Minority Report ou Total Recall.

Ceci est un résumé du chapitre « Les cabossés » du livre : La santé mentale rétablie dans ton corps.