Module 6 – Le Souffle profond
SOMMAIRE :
Avant de passer à la totale, soit le « Souffle profond » et le « petit ventre », pratiquons uniquement le Souffle profond.
SCRIPT :
Le « Souffle profond » est le principal marqueur de ta progression tout au long des parcours de formation. En effet, plus tu pratiqueras, plus ton diaphragme s’ouvrira et plus tu sentiras ton souffle descendre dans ton corps de manière de plus en plus fluide.
A contrario, en début de pratique, il sera tout à fait normal de sentir des résistances à plusieurs niveaux, à savoir : dans la descente du souffle, dans la pratique du petit ventre, dans la coordination entre le souffle et le petit ventre et même dans le relâchement de la respiration.
En reprenant l’image symbolique du tuyau qui s’élève entre terre et ciel, tu ressentiras au début des blocages, des goulets d’étranglement et des aspérités. De même, tu ne ressentiras pas cette qualité du passage du souffle de manière constante. Lors de périodes de stress, le souffle devient à nouveau un peu plus compliqué, tout comme, a contrario, lors de périodes de détente, de vacances, tu seras surpris de constater une meilleure fluidité.
Dans ton endroit préféré, assieds-toi le dos droit, sans cependant le tirer exagérément. Comme indiqué précédemment, tu peux également pratiquer à ta convenance debout ou couché.
Si nécessaire, programme ta minuterie sur 5 minutes et regarde le petit hologramme qui apparaît à ma droite. Il représente toujours le « petit Souffle », avec en bas toujours le petit point qui représente ton nombril.
Commence par le « petit Souffle ». Je te rappelle : petite inspiration par le nez, juste ce qui est nécessaire pour emplir tes poumons, sans forcer. Puis le clapet au terme duquel tu ouvres la bouche et enfin tu expires naturellement, mais cette fois-ci en forçant carrément.
En effet, au-delà du nombril, continue à pousser ton souffle en répétant à haute voix ou dans ta tête : « Poussez, poussez, poussez ! ». Cette pratique est exactement la même que celle enseignée aux femmes lors de l’accouchement. Symboliquement, on pourrait dire que tu pratiques ta seconde naissance.
Tu pousseras effectivement jusqu’à ce que tu n’en puisses plus. Tu vas alors ressentir la même sensation qu’un plongeur en apnée qui doit retenir son souffle en attendant de regagner la surface. Lorsque tu seras à bout, tu n’auras rien à faire. C’est ton corps qui naturellement va provoquer une sorte de spasme engendrant une profonde inspiration. Il s’agit du même spasme que celui que tu as vécu lors de ta toute première inspiration, à ta naissance. Ce spasme est comme un petit coup de bélier tout à fait vertueux pour ton diaphragme.
Toujours par mimétisme, regarde bien comment je procède pour le « Souffle profond », puis pratique à ton tour.
1, 2, 3…
Maintenant, à toi d’agir !