Carte 18 – Respire

Nous respirons du premier jour de notre vie jusqu’à notre dernier souffle. De nombreuses approches thérapeutiques décrètent que « la respiration, c’est important ! », mais elles ne mesurent à quel point, et souvent cela s’arrête à quelques conseils.

Alors que la qualité de la respiration est essentielle dans de nombreuses pratiques de médecines orientales, nos médecines occidentales la cantonnent à la santé des poumons, de la trachée, du larynx, du pharynx et du cœur.

En réalité, la qualité de notre respiration dépend de toute notre dynamique corporelle, mais surtout de la souplesse et de l’amplitude de notre diaphragme, ce muscle intérieur et puissant qui assure également la digestion.

La base du Souffle profond pratiqué en MPTS n’est pas compliquée à apprendre, mais à nouveau, il faut le faire régulièrement pour ressentir des effets. Tu peux pratiquer le Souffle profond couché sur ton lit, debout dans une file d’attente (Carte n° 37) ou mieux encore, en position méditative (Carte n° 11).

Inspire par le nez afin de remplir tes poumons sans les faire exploser, ouvre la bouche et expire doucement.

Lorsque tu as l’impression que ton expiration passe le niveau du nombril, provoque un creux dans ton ventre, un peu comme si le nombril voulait toucher la colonne vertébrale.

Pousse l’expiration jusqu’à son comble. Ne pense pas à reprendre ton souffle, car cela se fera spontanément, au même titre que tu as respiré la première fois de ta vie lorsque la sage-femme a coupé le cordon ombilical qui te reliait à ta mère.

Je ne te donnerai pas une prescription pour un certain nombre de cycles respiratoires, car cela détournerait ton attention de la pratique du Souffle et de la conscience de ton corps (Carte n° 4), mais pratique-le jusqu’à ce que tu ressentes un effet calmant.

Profite de l’expérience des autres
en partageant la tienne…